2022 : une douzaine de filles violées en 10 jours

violences faites aux femmes, à quand la justice

Le club Jeune fille leaders de Guinée, la structure mon enfant ma vie, l’association femme et développement et droits humains avec l’avocat de la partie civile dans le dossier de la jeune dame M’mha Sylla violée avant de trouver la mort dénoncent des disfonctionnements de l’appareil judiciaire guinéen dans le traitement de dossiers relatifs aux violences faites aux femmes. Ces organisations justifient la multiplication du viol par la banalisation du crime.

Dans leurs interventions, on sentait la déception de ces jeunes femmes activistes et juriste sur la lenteur de l’appareil judicaire. Maitre Halimatou Camara est l’avocat qui défend le dossier du feu M’Mah Sylla violé et décédée.

Elle affirme que depuis les faits en novembre 2021 date à laquelle l’affaire sur la défunte victime de viole a explosé le juge d’instruction du dossier de cette jeune dame de 28 ans a été changé au moins 4 fois.

L’avocate fait comprendre que ce changement des juges impacte l’évolution du dossier instruit depuis 8 mois.

Plusieurs dossiers se retrouvent dans les mêmes conditions. Le phénomène de viol en Guinée est devenu une véritable préoccupation pour les défenseurs des droits des femmes. Moussa Yéro BAH est président de le l’ONG femme et développement et humains.

Elle a regroupé des statiques cumulées des cas de viol enregistrés par des structures qui évoluent dans le domaine. « Pour seulement l’année 2021, on a enregistré plus de 1000 cas », s’indigne la jeune activiste. Et ces cas sont uniquement documentés à Conakry.

Depuis le début de l’année, une vingtaine de cas est enregistré par la structure. Sylla Djéné Boiro elle est la présidente de l’ONG mon enfant ma vie qui a saisi dans le dossier M’mha SYLLA appelle à un sursaut national contre le phénomène de viol : « personne n’est épargnée. C’est une vielle de près de 80 ans qui a été violée récemment à Mamou. C’est vrai problème de société. Il faut que tout le monde s’implique. Qu’on arrête de faire de règlement à l’amiable. C’est le jugement et la condamnation sévère qui dissuadent les autres ».

Ces femmes exigent que l’administration judicaire soit plus protectrice des droits des femmes contre les violences faites aux femmes.

Yacine DIALLO

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