L’Union Syndicale des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de Guinée (USECCG) a officiellement exprimé son soutien aux réformes entreprises dans le secteur de l’éducation en Guinée sous la transition du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD). Dans une lettre adressée aux autorités de la transition, l’USECCG se félicite des efforts visant à moderniser l’enseignement supérieur, tout en plaidant pour des actions concrètes en faveur de ses membres.
« Depuis l’avènement du CNRD et de son gouvernement le 05 septembre 2021, le pays a connu de véritables réformes dans les secteurs éducatifs », souligne la lettre du Bureau Exécutif National (BEN) de l’USECCG. Elle met en avant plusieurs avancées, telles que « l’augmentation des bourses d’entretien pour les étudiants et boursiers », ainsi que la revalorisation des rémunérations des enseignants-chercheurs et chercheurs à divers grades.
Cependant, l’USECCG n’en reste pas moins préoccupée par certaines questions qui touchent directement ses membres. « L’octroi à tous les enseignants-chercheurs et chercheurs des primes de logement, de préparation, de transport, de craie avec effet rétroactif à partir du mois de mars 2024 » fait partie des revendications prioritaires. L’USECCG réclame également « la reconnaissance et l’engagement à la Fonction Publique des contractuels temporaires du cabinet du MESRSI ».
Parmi les autres demandes figurent le financement accru du programme de formation des formateurs, l’équipement des laboratoires de recherche, et une plus grande transparence dans la gestion des subventions allouées aux institutions d’enseignement supérieur et de recherche.
« L’USECCG encourage vivement toutes les réformes engagées par les autorités du MESRSI, » précise la lettre. Elle conclut en appelant les autorités à résoudre ces questions cruciales afin d’assurer un meilleur bien-être pour l’ensemble des enseignants-chercheurs et chercheurs du pays.
Ainsi, l’USECCG invite les autorités de la transition à prendre des mesures pour garantir que les réformes profitent à l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur.
Mohamed Lamine Touré
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