Agriculture : En Guinée 42700 hectares seront cultivés par des opérateurs économiques cette année

Le ministre de l'Agriculture encourage les activités agricoles

Face à la guerre en Ukraine et ses conséquences sur la sécurité alimentaire mondiale, toutes les nations travaillent pour couvrir leurs besoins en alimentation et dépendre peu de l’extérieur. C’est dans ce cadre que le gouvernement guinéen sur instruction du président de la transition colonel Mamady Doumbouya compte travailler pour prévenir la crise.

Le vendredi 15 avril 2022 le ministre de l’agriculture et de l’élevage était devant les hommes des médias. Mamoudou Nagnalen Barry a rappelé les conséquences de la guerre Ukraine-Russie et le risque qu’en cours les pays moins actifs dans l’agriculture. Il invite les guinéens à s’intéresser à l’agriculture pour dépendre peu de l’importation. Selon le ministre, déjà plusieurs grands opérateurs économiques ont promis de s’investir dans le secteur pour valoriser plus de 42 000 hectares cette année.

« Nous avons reçu déjà des demandes de la part du groupe Albayrak et Sonoco qui veulent faire 10.000 hectares. C’était l’intention au départ et maintenant ils veulent monter jusqu’à 15.000 hectares cette année. Tout le gouvernement c’est environ 1 000 hectares qui sont visés. Guicopres nous a adressé un courrier, il veut faire 5 000 hectares, Guiter S.A souhaite faire 5. 700 hectares et il y a un autre groupe étranger qui veut faire 17.000 hectares. Et dès après le mois de ramadan ils vont commencer la production et il y a aussi beaucoup d’autres groupes qui nous ont contactés et qui veulent effectivement contribuer à la production à partir de cette année » a expliqué le ministre.

Le riz et les produits avicoles sont des priorités pour le département et le ministère à travers le font de développement agricole compte accompagner ceux qui veulent s’investir dans le secteur. 50 tracteurs sont déjà sur le marché qui peuvent être donnés sous forme de prêt. Une centaine des tracteurs sont également mis sur le marché pour être loués aux petits agriculteurs qui n’ont pas les moins de s’acheter des tracteurs.

Le ministre a aussi rappelé que, les produits maraichers sont également importants à cultiver, car, selon le ministre, la Guinée dépense pour cela environ cinquante millions de dollars par an à l’étranger.

Abdoulaye Camara

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