À peine installé dans ses nouvelles fonctions de Premier, Bah Oury se voit confronté à une demande pressante de certains leaders politiques, exigeant qu’il déclare ses biens avant de débuter ses activités gouvernementales. Cette requête souligne une préoccupation croissante concernant la transparence financière au plus haut niveau du pouvoir en Guinée.
Il est important de noter que cette demande intervient dans un contexte où les autorités de la transition précédente n’avaient pas divulgué leurs avoirs lors de leur prise de fonction, suscitant ainsi une polémique au sein de l’opinion publique. Certains ont évoqué un prétendu vide juridique, tandis que d’autres ont suggéré que les autorités de la transition avaient délibérément omis de faire une déclaration de leurs biens.
Parmi les leaders politiques appelant Bah Oury à la transparence figure Faya Millimono, qui a justifié cette démarche en soulignant la nécessité d’une déclaration publique des biens non seulement du Premier, mais également de tous les membres du gouvernement à venir. Millimono a déclaré, « Bah Oury doit faire la déclaration des biens et les membres du gouvernement qu’il va mettre en place doivent aussi le faire parce que nous avons vu, après l’arrivée du CNRD, cela n’a pas été fait. Et nous apprenons, quoique cela reste à établir par les cours et tribunaux que beaucoup de ceux qui sont aux commandes dans le gouvernement qui a été dissout, ont été éclaboussés par des scandales. »
Cette demande souligne l’importance de la transparence financière comme un élément essentiel de la gouvernance démocratique. La société guinéenne reste attentive à la réponse de Bah Oury et du nouveau gouvernement face à cette requête, cherchant à s’assurer que la nouvelle administration place la transparence et la responsabilité au cœur de ses priorités.