Cinq millions de dollars pour une usine d’engrais de 100 à 200 mille tonnes par an

Le développement de l'agriculture en Guinée

Travailler pour que les besoins de la Guinée en consommation dépendent peu de l’extérieur, est une volonté des nouvelles autorités du pays. Récemment c’est dix mille de tonnes de fertilisants qui ont été présentées par le ministre en charge de l’agriculture pour joindre l’acte à la parole.

Selon Amadou Mouctar Diallo, qui salue l’engagement du gouvernement, la Guinée pouvait se doter d’une industrie de transformation d’engrais de capacité de 100 à 200 mille de tonnes à un prix moins cher que le prix des 10 mille de tonnes présentées par le ministre en charge de l’agriculture.

« On continue d’importer chaque année six cent mille tonnes du riz. Et on mobilise entre 350 millions à 400 millions de dollars pour cette opération. Mais vous savez combien coûte une usine d’engrais d’une capacité de 100 mille à 200 mille tonnes par an ? C’est cinq millions de dollars. C’est environ 450 millions de francs guinéens. C’est environ le tiers du budget de l’agriculture et de l’élevage de cette année. La Zambie vient de s’en doter une. Elle n’a dépensé que cinq millions. En Guinée si vous prenez seulement le prix de ces dix mille tonnes d’engrais, je suis presque sûr qu’on aurait pu faire une petite unité de production d’une capacité de 100 mille à 200 mille tonnes d’engrais » a expliqué Amadou Mouctar Diallo économiste et président du FUDEG.

Les dix mille tonnes d’engrais sont minimes si on s’en tient à la quantité partagée par le régime du professeur Alpha Condé entre 2011- 2019. Pour Amadou Mouctar Diallo tout est une question de gestion.

Au lieu de demander aux ministres de valoriser 50 hectares chacun, le président du FUDEG suggère au président de la transition de demander aux ministres d’élaborer des politiques structurelles pour l’atteinte des objectifs du développement.

Abdoulaye Camara

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