Pendant que le département en charge de l’éducation multiplie les activités pour l’organisation des examens nationaux dans le mois du juillet, tel qu’instruit par le président de la république, les syndicalistes haussent le ton. Selon le secrétaire général de la fédération syndicale des professionnels de l’éducation, si les primes d’incitations ne sont pas payées, il n’y aura pas d’examen dans le pays.
« les enseignants sont endettés dans les banques. Nous avons pris des prêts. A la fin du mois nous n’avons que des muettes. Après les examens c’est les vacances qui s’annonces. Alors comment nous allons faire pour nourrir nos familles ? c’est une opportunité pour nous comme nous avons mené des lobbyings cela n’a pas porté, la volonté n’y est pas, alors vous avez nous aussi nous avons une dernière arme. Notre dernière arme c’est de boycotter les examens. Pas de prime pas d’examen. » A confie Camara Salifou Camara dans l’émission, Au cœur du débat, sur Bonheur FM.
Pour ce syndicaliste vu l’instabilité qu’a connu le secteur de l’éducation en Guinée ces dernières années les responsables ont intérêt à faire face à la réclamation des enseignants qui ont consenti assez de sacrifies depuis l’avènement de la pandémie du Covid-19 dans le pays.
Abdoulaye Camara