Comme les pharmacies non agrées, les cliniques privées clandestines sont confrontées à la même décision de fermeture. Le président de la structure est solidaire à la décision du procureur de la CRIEF mais milite en vain pour que la décision de fermeture de cliniques clandestines soit repoussée pour trois mois « Il y a que 10% des cliniques privées qui ne répondent aux normes et certaines sont fondées par des étrangers. Nous avons demandé à ce que la décision de fermeture soit reportée pour au moins trois mois mais notre appel n’a pas été entendu » dit-il.
Il affirme que l’association des cliniques privées de Guinée avait rencontré le président de la transition pour règlementer le secteur. A cet effet, le colonel Mamadi DOUMBOUYA avait ordonné au ministre de la santé de mettre en place direction nationale avec l’association pour résoudre ce problème dans ce secteur. Mais Dr Golé BEAVOGUI déplore que depuis ce jour, jusqu’à date, la Direction nationale n’a pas été mise en place et cela contribue à fragiliser son association dans son combat de maitriser le secteur des cliniques privées de Guinée.
Yacine DIALLO