Après une immersion gouvernementale d’un moi à l’intérieur du pays, sur l’initiative du président de la transition, les ministres de retour à Conakry poursuivent leurs passages devant les hommes de médias pour l’explication de leur constat à l’intérieur. Ce mercredi la ministre de l’environnement et du développement durable était devant les journalistes à la maison de la presse. Du nombre du personnel à l’intérieur à leurs compétences en passant par la dégradation de l’environnement le constat de Madame Loupou Lamah est alarment.
« On a constaté qu’il y avait des services déconcentrés très démunis. Démunis en termes de personnel suffisant et qualifié. On un manque de personnel, on a un problème de qualification. Nous n’avons des équipements qu’il faut. Nous avons même trouvé des services qui n’avaient même pas un seul ordinateur » a expliqué la ministre avant de faire le constat de la dégradation. « Notre environnement est marqué par la déforestation, la dégradation des sols, la carbonisation, le tarissement des cours d’eaux, l’ensablement des fleuves et des cours d’eaux et tout ça c’est le fait de l’homme. Les activités anthropiques » a souligné Loupou Lamah ministre de l’environnement et du développement durable.
Après cette immersion le département s’est fixé des objectifs selon la ministre. « Nous avons pu nous fixer trois objectifs majeurs. Il faut assainir le fichier, deuxième objectif inventorier les bâtiments et étiqueter, les rénover pourquoi pas construire d’autres. La troisième chose c’est de délimiter nos domaines classés et les airs protégés » a conclu la cheffe de département.
Selon la ministre Loupou Lamah les services déconcentrés de l’environnement ont demandé d’être équipés, ce qui n’est pas possible sans un effectif réel, dit-elle, chose qui justifie le premier objectif fixé par le département.
Abdoulaye Camara