Interdiction de taxi moto à Kaloum : les conducteurs réagissent

Conducteurs de taxi moto à Enco5

Dans un communiqué lu sur les médias d’Etat dans la nuit du mercredi à jeudi les responsables de la sécurité ont interdit les taxis moto et les tricycles dans la commune administrative de Kaloum. Cette décision des autorités n’est pas du goût des syndicats des taxis moto de la capitale.

Ils estiment que la décision des autorités est anormale car elle impacte non seulement les conducteurs mais aussi les citoyens qui trouvent ces moyens de déplacement comme une alternative pour éviter les bouchons qui sont les quotidiens des conakrykas :

 « Moi je pense que cette décision est anormale par ce qu’au lieu d’interdire il faut réglementer le secteur. Là il y aura moins d’anomalie dans le travail. Sachant que ce sont des jeunes guinéens. La plupart sont des diplômés n’ayant pas d’emploi donc ils ont décidé de se lance dans cette activité. Il faut savoir qu’il y a des conducteurs qui sont incompréhensifs mais les autorités doivent associer les syndicats des taxis moto. Si l’autorité elle seule prend cette décision sans associer les syndicats, je ne pense pas que cette décision ait un effet sur l’application de cette décision. » a interpelé Mamadou Adama Baldé chef de la ligne de taxi moto à Enco5.

L’interdiction de la circulation de ces moyens de déplacement très utilisé en ce moment à Conakry n’aura pas d’impact que sur les conducteurs. Les citoyens de la capitale aussi vont en pâtir :

 « Nous nous rendons un service à la population par ce que nous avons des moyens de déplacement rapides. Quand il y a des embouteillages interminables, surtout à l’approche de la fête de ramadan. Les gens préfèrent prendre la moto pour arriver tôt à leur lieu de travail, au lieu de prendre le véhicule. Donc, eux aussi ils vont souffrir » a aussi rappelé le responsable de la ligne d’Enco5.

Ces conducteurs qui disent être aussi des acteurs sociaux qui travaillent et payent des taxes pour le développement du pays demandent aux autorités de revenir sur cette décision pour le bonheur de citoyens.

Abdoulaye Camara

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