Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, de quoi souffrent les écrivains guinéens ?

Journée mondiale du livre

Chaque 23 avril est célébré journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Une journée consacré à la promotion de la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur.   En Guinée comment se porte le livre ? Pour Facely II Mara président des écrivains de Guinée, le livre se porte bien en Guinée, même si, comme toute entité, quelques difficultés existent.

« Le livre en Guinée se porte bien. Imaginez que nous sommes près de trois cent auteurs et nous avons à notre actif plus de huit cent livres (…) par exemple les 72 heures du livre qui s’ouvrent aujourd’hui, il y a 47 dédicaces qui seront effectués. » a rappelé le président des écrivains, avant de citer les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

« Je ne vais citer aucune maison d’édition. Mais il y a des maisons d’éditions qui payent régulièrement et de façon annuelle leurs droits d’auteurs. Mais, y en a parait-il qui ne payent pas du tout. Je connais des écrivains qui sont à six livres sept livres mais qui n’ont jamais perçu un seul centime. Donc en conclusion, dans les conditions guinéenne le livre encore ne fait pas vivre son auteur. » a conclu Facely II Mara.

Cette date initiée par l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, coïncide cette année en Guinée à l’ouverture des 72 heures du livre, un événement consacré à la promotion du livre et de la lecture.

Abdoulaye Camara

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