La fédération des professionnels de la filière réagit à la création d’un syndicat dans le secteur du bois

Le secteur du bois

Pour certains acteurs du bois la fédération nationale des professionnels de la filière bois ne défend pas les causes des acteurs du bois, plutôt se serve d’eux pour se faire de l’argent. Une raison qui a occasionné l’installation des bureaux du syndicat des acteurs de la filière bois pour défendre la cause des travailleurs du secteur.

Selon le président de la fédération des professionnels de la filière bois ses détracteurs non pas compris le fonctionnement de la fédération. Dans un entretien accordé à Bonheur FM, Ansoumane Camara a expliqué le fonctionnement et la relation que sa structure entretien avec les autres acteurs.

« Tous ce qui évoluent dans le secteur sont acteurs mais tous ne sont pas membre de la fédération. Et on doit revendiquer d’une association, qu’elle ne t’aide pas, qu’elle n’évolue pas comme tu le veut que quand tu es membre. La fédération nationale des professionnels de la filière bois est une organisation à caractère associative. L’adhésion est libre et indépendante et la démission est volontaire » a rappelé Ansoumane Camara, avant d’ajouter, parlant de la création du syndicat des acteurs du bois « le secteur du bois a bien sûr besoin de syndicat. Mais dans le secteur du bois, qui doit se syndiquer, qui est habilité à être délégué syndicat ? Ce sont les travailleurs. Ces travailleurs sont nos ceux qui débarquent nos bois, nos scieurs qui scient les bois, les charretiers dans les dépôts, nos tronçonneurs dans les brousses à l’intérieur du pays. Ils ont un patron. C’est des employés. Ils ont leur droit, s’ils veulent s’organiser, pour appartenir dans une section syndicale, c’est leur plein droit » a précisé le président de la fédération nationale des professionnels de la filière bois.

L’autre sujet abordé par ce responsable du secteur du bois, c’est le nombre des cordons forestiers liés à la levée partielle du transport du bois en Guinée. Il déplore que cette promesse des autorités ne soit pas respectée. 

Plus de 20 postes de contrôle sont aujourd’hui érigés entre Lola et Conakry. A chaque les acteurs sont assujettis à une levée de barrage.

Abdoulaye Camara

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