« Le cadre de dialogue politique est un mort-né », dixit Fodé Mohamed SOUMAH

Le président de   Génération citoyenne GECI affirme que le cadre de dialogue est un mort-né. Fodé Mohamed SOUMAH accuse les nouvelles autorités d’en être responsables. Il estime que le CNRD, par ses agissements, ne favorise pas l’acceptation des politiques de venir au tour de la table.

« Ce cadre de dialogue est un mort-né », soutient le président de la GECI.  Fodé Mohamed SOUMAH ne voit pas l’aboutissement dans la démarche des nouvelles autorités de la transition dans leur quête de réunir les Guinéens au tour de la table de dialogue.

« Nous avions déjà un facilitateur désigné par la CEDEAO. Donc ce n’est pas du tout nécessaire de revenir à cette forme de fierté nationale de souveraineté recouvrée, non ! », indique le président de la GECI.

Ce politique souligne que le problème dans cette transition guinéenne se résoudra entre guinéens mais pas spécialement par des guinéens avant de rajouter que la transition est purement politique et invite le CNRD à favoriser la mise en place effective du dialogue.

Pour lui, si la Guinée se retrouve dans cette difficulté de sortir de cette situation, c’est parce la bonne volonté fait défaut « Nous avions déjà un facilitateur. Nous étions en train de discuter avec la CEDEAO. Pourquoi revenir en arrière ? Bon je pense que c’est une façon encore de retarder les échéances. Nous espérons très vite que nous allons aller à l’essentiel » ajoute-t-il. Lui qui a quitté sa coalition politique CORED qu’il juge être incohérent dans ses démarches affirme qu’après plus d’un an depuis l’arrivée du CNRD, le pays ne fait que tourner en rond.

Fodé Mohamed SOUMAH laisse croire qu’en principe la Guinée devait être vers la fin de la transition si les nouvelles autorités étaient allées à l’essentiel « aujourd’hui, le 17 octobre 2022, on aurait déjà dû finir avec la révision de la constitution de 2010, la révision de la liste électorale, avec les élections locales couplées aux législatives, même on était en train de faire la présidentielle. Franchement, plus d’un an après on a l’impression que la transition n’a pas commencé », explique le président de la GECI.

Cette désignation des facilitatrices a été rejetée par une grande partie de coalitions politiques alliances. C’est dans cette condition qu’une mission de la CEDEAO est dépêchée à Conakry pour rencontrer les nouvelles autorités afin d’examiner le chronogramme proposé par le CNRD. Soumah invite le CNRD à éviter que l’instance sous régionale durcisse ses sanctions contre le pays, chose qui sera très compliquée pour les citoyens.

Yacine DIALLO

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