Les excuses des prisonniers sont adressées au président en tant qu’institution qui incarne l’unité et la république (Me Almamy Samory Traoré)

Symbole de la justice

Quatre opposants Boubacar Diallo, Mamady Condé Souleymane Condé et Youssouf Dioubaté ont été tous graciés ces derniers jours par le président de la république après avoir présenté des excuses au chef de l’Etat, et annoncé avoir appris de leurs erreurs. Si la libération de ces détenus est saluée par les acteurs politiques, ils dénoncent tous ces excuses adressées au président Condé.

Pour certains, ces excuses n’ont pas raison d’être, car ce n’est pas le président qui est offensé ce sont plutôt les lois du pays.

Selon Me Almamy Samory Touré avocat devant les cours et tribunaux du pays il n’y a aucun problème que ces lettres soient adressées au président de la république :

 »S’il y a une commission d’infraction c’est l’ordre public qui est troublé. Si l’ordre public a été troublé c’est toute la société guinéenne en principe qui doit être concerné par le pardon. Mais puisque c’est le président de la république qui incarne l’unité nationale incarne la république, si les excuses sont adressées au président de la république, à ma compréhension, ce n’est pas en tant que personne physique mais en tant représentant de la nation » a explique l’avocat Maitre Almamy Samory Traoré.

A rappeler que ces deux derniers graciés par le chef de l’État étaient à 2 mois 25 jours de la fin de leurs peines.

Abdoulaye Camara

Quitter la version mobile