Liberté provisoire de Kassory : La cour suprême va statuer

La cour suprême attendue sur la liberté ou non de la cour suprême

L’ancien premier ministre guinéen incarcéré depuis plusieurs mois à la maison centrale avec d’autres anciens dignitaires du régime déchu ont été débouté pour une deuxième fois par la Crief. Ses avocats dénoncent « l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques ». Ce Mardi, ils ont dénoncé de se pourvoir en cassation devant la cour suprême pour sa liberté provisoire. Kassory Fofana est accusé d’un détournement présumé de plus de 81 milliards Gnf et 46 millions de dollars. Extrait du communiqué des avocats d’Ibrahima Kassory FOFANA :

« Les Juges d’appel ont annulé la décision courageuse et juste des Magistrats de la Chambre de l’instruction de la CRIEF qui avaient ordonné pour la deuxième fois en deux mois, la libération de M. Fofana, en dépit des accusations importantes et sans fondement du Procureur spécial. L’instrumentalisation de la justice guinéenne à des fins politiques ainsi que la détention arbitraire et toutes les manœuvres judiciaires qui n’ont d’autre but que de porter atteinte, à terme, à ses droits politiques garantis par tous les instruments juridiques nationaux et internationaux. Ce procédé est d’autant plus inacceptable pour la défense, qu’un citoyen en l’occurrence Monsieur Djakaria Koulibaly a été libéré en 48 heures, avec l’aval exprès du Procureur spécial, et sans recours devant la juridiction d’appel. L’opposition du Procureur spécial, hiérarchiquement dépendant du Ministère de la Justice donc du Gouvernement, à la libération de M. Fofana est tout aussi intolérable pour la défense, dès lors que l’opinion publique nationale guinéenne et internationale, a déjà constaté avec la défense qu’aucun corps de contrôle notamment ni la Cour des comptes, ni l’inspection Générale d’État dans le rapport Mamri n’ont révélé ou constaté des détournements ou une quelconque faute de gestion. Il s’avère également dans ces conditions que la nouvelle accusation pénale de détournement des fonds Covid, reste tout aussi fantaisiste et imaginaire ».

 

Yacine Diallo

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