Manifestation du 17Aout: constat peu reluisant pour le FNDC

L’appelle à manifester du front national pour la défense de la constitution n’a presque pas été suivi ce mercredi à Conakry. Cependant sur l’axe le prince, les activités sont restées complètement paralysées. Des boutiques et magasins sont quasiment restés fermés et des échauffourées ont éclaté par endroit entre des jeunes et des agents de maintien d’ordre.

Apres sa manifestation le dimanche 14 aout dernier en Belgique, le front national pour la défense de la constitution a aussi demandé aux guinéens de manifester ce mercredi sur toute l’étendue du territoire national  pour dit-il exiger entre autre le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Mais cet appel n’a pas été appliqué sur le terrain même si par endroit les activités tournaient au ralentie conséquence de cet appel à manifester. Sur la route le prince, les boutiques et magasins étaient quasiment fermés et la circulation complètement paralysée. Des agents de services de sécurités mixte composé de la police, gendarme et quelques éléments de l’armées sont déployés tout au long de la route le prince pour tenter de contenir toute manifestation. Nous avons constaté à Bambéto et à Wanindara marché et sur la transversale T5 Kobaya , quelques échauffourées entre un groupe de jeunes manifestants et les services de sécurités. Pas d’arrestation ni des blessés au moment où nous quittions les lieux à 13h mais le parebrise d’un Pick up de la police a été caillassée par des jeunes à Banbéto. Un agent de la police  en échange avec nous a déploré la démission des parents dans l’éducation de leurs enfants car ces manifestants dans leur majorité sont des mineurs. Sur l’autoroute Fidel Castro, les activités se déroulent normalement et la circulation était fluide même si l’impact de la manifestation était aussi à remarquer.

Aucun acteur politique et de la société civile n’était visible sur place. A la tannerie, le lieu indiqué pour le point départ de cette manifestation, un important dispositif sécuritaire était mis en place pour empêcher toute mobilisation.

Abdourahmane Bah

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