Massacres du 28 septembre 2009 : Bah Oury toujours à la barre ce mercredi

Le procès des massacres du 28 septembre 2009 s’est poursuivi ce mercredi devant le tribunal criminel de Dixinn. C’est toujours le président Bah Oury qui comparait à la barre. La parole est à la partie civile à l’ouverture de l’audience de 22 mars.

Justement l’audition des parties civiles se poursuit devant le tribunal criminel de Dixinn. Présent à la barre depuis le lundi 20 mars 2023, c’est toujours Bah Oury, président de la commission d’organisation de la manifestation du 28 septembre qui répond aux questions des parties au procès. A l’ouverture de ce mercredi, la parole était de la partie civile. Pas de nouveauté dans les questions, elles restent concentrées sur les différents éléments déjà cités dans ce procès. Comment la manifestation a été planifiée, le CNDD s’était-il opposé à la manifestation, qui sont les militaires qui étaient au stade, à la clinique Ambroise Paré, ont-ils tiré ou pas, qui a sauvé qui, l’ancien président Dadis a-t-il pris des responsabilités qu’il fallait avant et après les massacres ? ce sont entre autres questions de la partie civile. Parlant des conséquences de cette manifestation, Bah Oury, ému, larmes aux yeux a expliqué les raisons du choix de la date du 28 septembre. Pour le leader politique, la date du 28 septembre lie pour toujours, la Guinée à son histoire. Donc il faut l’assumer. Le président de la commission d’organisation qui regrette les violences survenues au stade du 28 septembre, affirme avoir une responsabilité morale dans cette affaire, lui qui est à la base de la mobilisation des manifestants. A en croire Bah Oury s’ils avaient imaginé ce qui pourrait arriver au stade, même si manifester est un droit, ils auraient renoncer pour éviter ce massacre.

Abdoulaye Camara

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