Procès du 28 septembre : le tribunal ordonne le huis clos dans un procès ultra médiatisé

Après l’audition des accusés dans le procès des massacres du 28 septembre 2009, depuis ce mardi c’est le tour de l’audition des parties civiles. Ce mercredi, c’est Madame Habibatou Camara qui a comparu à la barre. Dès après l’ouverture de l’audience par le tribunal, les conseils de la partie civile ont demandé le huis clos. Cela en application de l’article 397 du code de procédure pénal dans son dernier aliéna qui dit que « Lorsque les poursuites sont exercées du chef de viol ou de torture et actes de barbarie accompagnés d’agressions sexuelles, le huis clos est de droit si la victime partie civile ou l’une des victimes parties civiles le demande ; dans les autres cas, le huis clos ne peut être ordonné que si la victime partie civile ou l’une des victimes parties civiles ne s’y oppose pas ».

Selon le parquet la victime doit d’abord comparaitre c’est à l’issue de son narratif qu’on saura s’il y a nécessité du huis clos.

Du côté de la défense ce huis clos n’est pas nécessaire car tout le monde aurait lu son PV d’audition et elle en parle dans les médias même dans le journal du TV5 monde.

Après l’avis de toutes les parties dans le procès, la victime est appelée à la barre, alors le tribunal a bien rappelé qu’il n’y aura pas de nouveauté dans la procédure, tout se fera conformément aux lois du pays. Cette enseignante qui a préféré s’exprimé en Sousso a, comme ses conseils, sollicité le huis clos. Le tribunal a ordonné que caméras et micro soient fermés dans ce procès ultra médiatisé depuis son ouverture le 28 septembre dernier.

Abdoulaye Camara

 

 

 

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