Protocole d’accord Gouvernement-Patronat-Syndicat : La confédération sectorielle de l’éducation prend ses distances

La confédération sectorielle de l’éducation SNE, SLECG, FSPE n’est nullement concernée par le protocole d’accord entre les centrales  syndicales, le gouvernement et le patronat. Ces syndicalistes maintiennent leur préavis de grève pour exiger du gouvernement la satisfaction de leur revendication.

Les centrales syndicales négocient pour l’ensemble des travailleurs. Mais pour le secteur de l’éducation, il y’a une confédération sectorielle composée du SNE, SLECG, FSPE. Le protocole d’accord entre les centrales  syndicales, le gouvernement et le patronat ne ralenti donc pas ces syndicalistes. Alphonse Mondékéno est le porte-parole du syndicat national de l’éducation. «Cette négociation, ils l’ont fait pour l’ensemble des travailleurs, mais en ce qui concerne l’éducation, nous ne nous reconnaissons pas dans cette signature. On a déjà un mémorandum bien détaillé qu’on a adressé à qui de droit» affirme-t-il.

Dans le protocole d’accord entre les centrales  syndicales, le gouvernement et le patronat, le SMIC a quitté de 440.000FG pour550 000GNF. Le porte-parole du SNE trouve cela insignifiant. Leur préavis de grève reste donc déposé maintenu. «Nous avons déposé notre préavis le 07Avril. Nous attendons les 10jours francs à compter du 07. S’il n’y a pas un couloir de négociation, automatiquement nous allons déclencher un avis de grève» ajoute notre interlocuteur.

Dans son préavis de grève, l’intersyndical exige entre autres le relèvement de la valeur monétaire du point d’indice et la pension de retraite à 400%, le paiement immédiat des arriérés des primes d’incitation et l’engagement à la fonction publique des enseignants contractuels sans condition.

Mohamed Lamine Touré 

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