Tenue à Conakry de la première édition de la Nuit du droit et de la justice en Afrique

Une rencontre qui s’est tenue samedi dans un réceptif hôtelier  de la place. C’est un espace d’échanges et de partage d’expériences entre les professionnels de la justice venus de tous les horizons. Plusieurs thématiques ont été abordées à travers des panels. C’est une initiative de Guilex Avocats et de l’Institut de Formation et d’expertise juridique.

Les réformes judiciaires en Afrique, avec des questionnements sur l’indépendance de la justice et la protection des droits humains ; le secteur minier ; la lutte contre la corruption et la conformité ou des questions liées au fonctionnement de la juridiction, ce sont entre autres thématiques abordées lors de cette rencontre. Me Hamidou Dramé est le vice-président du comité d’organisation. «Ce dont nous avons besoin actuellement, c’est d’une justice forte et indépendante, d’un secteur minier qui donne des ressources aux Etats, d’infrastructures, d’électricité. Nous avons également besoin de combattre la corruption pour que l’État soit fort et que les ressources viennent aussi combler le manque d’argent de nos Etats »,a-t-il souligné.

Momoyah Sylla est le président du comité d’organisation de la nuit du droit et de la justice en Afrique. Il renchérit. «Le droit, c’est l’ensemble des règles juridiques qui organisent la vie en société tandis que la justice est l’institution qui est chargée d’examiner les dissensions qui éclatent entre les citoyens ou les institutions afin de leur donner une solution qu’on appelle le jugement. A ce niveau, organiser un évènement sur la justice et le droit, c’est une contribution pour nous juristes pour enfin apporter notre grain de sel aux efforts de nos autorités »,a-t-il expliqué.

Cet événement est placé sous l’égide du ministre de la justice et des droits de l’homme. Alphonse Charles Wright mesure l’importance de la rencontre. « Notre pays sous le leadership du président de la transition colonel a placé la justice comme la boussole qui gouverne toutes les questions citoyennes dans notre pays. Il faudrait que les Etats africains de manière globale centrent la question de gouvernance autour des sujets de droit et de justice parce que sans ces éléments, il n y a pas de développement. Au moment où nous sommes en train de faire des réformes au niveau de la justice cette rencontre est une occasion pour nous de pouvoir écouter les acteurs qui puissent nous inspirer afin de continuer ces réformes », a-t-il déclaré.

Cette rencontre est à sa première. Alphonse Charles Wright a réitéré le soutien du gouvernement afin qu’elle soit continuelle.

Mohamed Lamine Touré

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