Collectif des enseignants chercheurs engagés en 2019

2 ans de fonction, de nombreux enseignants chercheurs jeunes risquent de se retrouver sur la liste des gens qui doivent aller à la retraite. Engagés en 2019, ces jeunes fonctionnaires avaient décelé plusieurs erreurs dans leurs différents dossiers d’engament. Ils avaient engagé des procédures de rectification mais jusqu’à présent, ils peinent à rectifier cela. Le recensement biométrique approche à grand pas. Ils craignent que les militaires ne prennent leur temps pour mener le contrôle sur leurs cas.

Parmi les 6 mille 300 personnes mises à la retraite par le CNRD figurent des jeunes enseignants chercheurs engagés récemment dans la fonction publique. Cette retraite anticipée serait due aux erreurs liées aux dossiers d’engagement. Et cette situation inquiète le collectif des enseignants chercheurs engagés en 2019. « Nous avons été engagés en 2019 avec des erreurs sur les bulletins » indique Aboubacar Sow, directeur exécutif dudit collectif. 

Ces erreurs seraient causées par des personnes qui enregistrent ces dossiers d’engagement à la fonction publique.  Kadiatou Sall figure parmi ceux qui se retrouvent dans ce problème. Elle est la trésorière du collectif des enseignants chercheurs engagés en 2019. Cette dame trouve que la situation dans laquelle elle se retrouve avec les autres jeunes enseignants est déplorable.

Ces enseignants chercheurs souhaitent aujourd’hui que les nouvelles autorités se penchent sur leur cas afin de les éviter une retraite à deux ans de leur fonction.

Pour éviter de se retrouver dans la même situation que ceux qui ont été mis à la retraite prématurément, des démarches ont été déjà engagés, explique le directeur exécutif dudit collectif. Aboubacar Sow : « Nous nous battons auprès du ministère de l’enseignement supérieur pour éviter que noms se retrouvent parmi les 12 milles fonctionnaires qui doivent aller à la retraite ».

Le récemment est en cours. Et ce sont des militaires qui sont chargés des opérations. Ces agents espèrent que les recenseurs tiendront compte de leur situation particulière.

Yacine DIALLO

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