« Aujourd’hui nous assistons à une rectification institutionnelle au lieu d’un coup d’Etat », réagit Bah Oury

Bah Oury

Depuis l’annonce du renversement du régime du professeur Alpha Condé en Guinée les condamnations des organisations internationales se multiplient. De la CEDEAO à ONU en passant par l’union africaine et la France les propos ont les mêmes : condamner le putsch et demander la libération immédiate du président de la république.

Pour le leader Bah Oury de l’UDRG l’union des démocrates pour la renaissance de la Guinée ces réactions sont des condamnations de principe. Pour l’opposant les organisations comme la CEDEAO et l’UA ont failli à leur responsabilité vis-à-vis de la Guinée.

  » je pense que ce sont des condamnations de principe, mais ça n’a pas de fondement profond et consistant. De toutes les façons on se donnera les moyens de rappeler à l’union africaine et à la CEDEAO que ces deux organisations ont failli à leur responsabilité lorsque le régime a violé les dispositions d’intangibilité, pour organiser un referendum anticonstitutionnel, condamné par la charte africaine de la gouvernance et des élections et de la démocratie comme un coup d’Etat. Et donc aujourd’hui nous assistons à une rectification institutionnelle au lieu d’un coup d’Etat. Nous nous donnerons les moyens pour leur faire entendre raison » a expliqué l’ancien ministre de la réconciliation nationale dans l’édition spéciale sur Bonheur FM consacré au renversement du régime Condé.

Abdoulaye Camara

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