Cadre de dialogue inter guinéen: Voici le résumé des 35 résolutions adoptees

35 résolutions ont été obtenu après la finalisation du cadre de dialogue inclusif inter guinéen. C’est ce qui ressort dans le rapport remis ce mercredi au président de la transition le Colonel Mamadi Doumbouya. Ce document est  le fruit d’un travail  qui a porté essentiellement sur 13 thématiques. Des points liés à l’établissement d’un fichier électorale, l’élaboration d’une nouvelle Constitution ou encore la mise en place des institutions n’ont pas été occulté par les panelistes.

Ce document de 35 recommandations est le résultat de plusieurs jours d’échanges et débats entre certains acteurs sociopolitiques et les trois facilitatrices sous l’autorité du premier ministre. Il traite essentiellement des questions liées à la vie politique et juridique. Parmi les points retenus dans ce rapport, figure en premier lieu le recensement général des populations et de l’habitation. Là, les panelistes ont recommandé le respect de la période de 10 ans entre deux recensements généraux conformément aux dispositions du fonds des nations unies pour la population. Ensuite vient l’élaboration de la nouvelle Constitution, des lois organiques, la mise en place des institutions. Ayant toujours été source de problème politique dans le pays, les acteurs de ce cadre ont souhaité la création d’un comité constitutionnel sous l’autorité du CNT, composé de juristes, sociologues, économistes, écrivains, politologues, historiens et anthropologues, pour la rédaction de l’avant-projet de la constitution. Une autre recommandation qui risque de ne pas faire l’unanimité concerne celle liée  aux candidatures à l’élection présidentielle. Le cadre a sollicité,  la fixation de la date limite à 35 ans minimum et 75 ans maximum. Exception faite  pour les prochaines échéances, où les personnes ayant 75 ans révolus au 31 décembre 2024 seront autorisées à être candidat. Un autre point ayant toujours été source de controverse juridique qui figure dans ce document concerne la déclaration des biens. Les acteurs du cadre ont exigé que, les présidents des institutions, membres du gouvernement, les directeurs des régies financières et société publique, de déclarer leurs biens avant et après leur fonction. Par rapport l’organisation d’élection dans le pays, le rapport prévoit dans la nouvelle constitution, un organe indépendant de gestion des élections chargées des scrutins référendaires et de toutes les élections politiques en république de Guinée, après la période transitoire.

Il faut noter que certains acteurs qui ont pris part à ce cadre se disent satisfaits des résultats obtenus, pendant que d’autres coalitions qui n’ont pas voulu participer attendent avant de réagir à ces conclusions.

Mohamed Lamine Touré

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