Des citoyens se plaignent de leur condition de vie en Guinée. Même avec ce mois de ramadan, la situation va de mal en pis. De la cherté des produits alimentaires à la mauvaise gestion du pays, plusieurs guinéens dénoncent une condition de vie difficile.
La conjoncture est compliquée pour de nombreux guinéens. Chaque jour, ils sont obligés à vivre la même galère. Et dans les marchés, les prix des denrées alimentaires ont explosé.
Cette situation inquiète Ousmane Ouré Kaba « Le peuple de Guinée souffre énormément et ceux qui devrait nous défendre défendent leur intérêt. Quand vous rentrez dans nos marchés, voyez nos mamans pleurer. Un Kg de riz local est vendu à 9500 Gnf. C’est grave. Il faut comprendre le tâtonnement de ce gouvernement » indique-t-il.
Même les produits locaux sont chers. Ousmane Ouré Kaba explique cet état de fait par le manque d’infrastructures routières :
« C’est difficile, si non un condiment qui vient de Mamou, Timbi-Madina, Labé, N’zérékoré ou à Dabola, ne devrait pas être très cher. Si l’Etat est responsable, des produits qui viennent du pays ne doivent pas être chers. Mais regardez un kilo de viande coute plus de 50 milles et pourtant les moutons vient de nos villages. Mais nous sommes en manque de route. C’est ça aussi ».
A cause de cette condition de vie des citoyens, certains guinéens se disent déçu de la gestion du régime. Adama Wassolon :
« Les ennemis de l’Afrique c’est nous même les africains. Quand les élections approchent, les politiques nous promettent en disant quand je serais président je fais ça quand je serais ministre je ferai ça. Aujourd’hui vraiment suis déçu du régime d’Alpha CONDE. Le président est même conscient que sa population souffre. Chaque matin chacun se plaint de sa difficulté ».
Malgré cette condition jugée précaire, le gouvernement a annoncé augmenter le prix du carburant à la pompe dès après le ramadan.
Yacine DIALLO