Les prix des denrées alimentaires restent toujours trop chers dans les marchés du pays, malgré l’appréciation de la monnaie guinéenne par rapport aux devises étrangères depuis l’avènement des militaires au pouvoir. Cependant, plusieurs guinéens s’attendaient à la baisse des prix des denrées de première nécessité après l’avènement du CNRD, mais elle tarde encore à se concrétiser dans les marchés du pays. Selon le président du FUDEG, front uni pour le développement économique de la Guinée, une solution pérenne n’est possible à ce problème, tant que l’essentiel de nos besoins en consommation dépend de l’extérieur.
« Lorsque nous dépendons du marché extérieur, pour l’essentiel de nos besoins de consommation, on ne va pas s’en sortir. Les prix restent encore élevés alors que notre monnaie s’apprécie par rapport aux devises étrangères. C’est donc dû à quoi ? c’est à l’arrivée du COVID, les coups des frets maritimes ont quintuplés et cela se répercute au prix de vente » a rappelé Amadou Mouctar Diallo.
Avant d’ajouter « Nous nous demandons au gouvernement du CNRD de mettre en place une banque de développement où l’Etat sera le seul actionnaire et distribuer des crédits à taux d’intérêt nul. C’est une subvention qui est accordée au secteur privé pour la relance de la production intérieure. A savoir l’agriculture, l’élevage, l’agro-industrie, les machines-outils. Tant qu’on ne fera pas cela, on ne va pas s’en sortir » a conclu le président du front uni pour le développement économique de la Guinée.
L’Etat doit se retirer de toutes les activités génératrices de venu, c’est une idée presque de tous les économistes en ce moment, avis qu’Amadou Mouctar Diallo ne partage pas. Car selon lui l’agriculteur Américain est subventionné 820 fois qu’un agriculteur Tanzanien.
Abdoulaye CAMARA
Discussion à propos de cepost