La rareté des billets de 1000 suscite de polémique

Ils sont nombreux ces taxi-moto et chauffeurs à être confrontés aux problèmes de petites coupures comme les 1000fg dans les stations de services. Beaucoup d’entre eux laissent leur monnaie dans les mains des pompistes ou avec les passagers. Chose qui joue sur leur recette journalière indiquent-ils. Abdoul Goudouss BAH, conducteur de taxi moto est l’un des impacté « Tu ne peux rester sans acheter de l’essence à cause de 1000fg. Donc tu es obligé de perde ta monnaie et pourtant Cela ne nous arrange pas. Chaque semaine ou deux semaines, on perd entre 50.000fg et 100.000fg. Ça nous impacte beaucoup. C’est pourquoi nous demandons de l’aide aux autorités » nous confie-t-il.

Mamadou Bah est conducteur de taxi moto aussi. Il déplore cette rareté des petites coupures dans les échanges commerciaux et dénonce aussi la mauvaise foi des pompistes qui profitent de cette occasion pour se faire de l’argent.

Cette crise de monnaie n’est pas seulement entre acheteurs et vendeurs du carburant, elle est aussi entre chauffeurs et passagers. Ce conducteur de véhicule sur le tronçon Sangoyah-Lambandji soutient que la rareté des petits billets impacte ses recettes journalières. « Les 1000 GNF que nous laissons dans les mains des clients, c’est trop » dit-il.

La rareté des billets de 1000 et 500 a commencé à se sentir depuis la mise en circulation des billets de 2000 par le gouvernement.  L’économiste Mamadi Fatoumata Keira explique ce phénomène par l’injection des billets dans le marché. Ce spécialiste affirme que cette méthode explique en partie l’inflation des prix sur le marché guinéen. Pour maitriser la situation, il indique que l’instauration de la monnaie électronique peut être une alternative.

Yacine DIALLO

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