Les différents services de réaction au niveau des agences de certaines sociétés de téléphonie de la place sont envahis de personnes venues pour récupérer leur numéro perdu. Conséquence, une longue file d’attente s’allonge chaque jour laissant, les clients dans une galère.
Très tôt la matinée, plus d’une cinquantaine de personnes était déjà à l’attente d’un appel chacune. Pour de nombreux citoyens, ils sont là pour la réactivation de puce à Lambangni comme devant plusieurs agences de téléphonie. Victor Ouendouno est reparti avec une déception :
« Je suis vraiment déchu parce que ça fait trois que je vienne pour la réactivation. Mais les agents sont très lents. Aujourd’hui est la téléphonie mobile la plus implantée dans le pays mais elle a moins d’agence », déplore ce jeune.
Avant, Orange par exemple permettait aux clients de réactiver leur puce près de leur partenaire dans les quartiers. Mais la société a arrêté ce service pour une question de sécurité souligne les agents. Mathieux Bea apprécie la mesure mais déplore aussi la lenteur :
« Je suis venu dans les bancs de 9 heures et il est 15 heures. J’apprécie quand même la suspension des opérations de réactivations dans les quartiers parce que les arnaqueurs profiter de cette occasion. Mais au niveau des agences, le travail est très lent. La direction d’orange doit veiller sur l’efficacité de ses employés », souligne Mathieu.
Même si c’est pour mieux sécuriser les clients, ccette décision de suspendre le service de réactivation dans les quartiers est loin de satisfaire les clients comme Victor : « Je conseillerai à la société de déployer beaucoup plus des agences mobiles pour satisfaire les clients. Mais s’ils disent qu’il faut seulement aller vers les agences principales pour réactiver sa puce ça crée de la frustration et les frustrations occasionnent l’abandon de la société ».
A l’agence de Lambangni, par jour, une centaine ou plus de demandeurs de puces sont enregistrés selon nos informations.
Yacine DIALLO