Le tronçon Cosa-Matoto en passant par la cité CBK est dans une dégradation poussée. Les conducteurs de taxi sur cette route rencontrent d’énormes difficultés en cette saison des pluies. Quelques-uns se sont exprimés sur l’état de ce trafic routier. De grosses pannes sur les véhicules, la réduction du parcours des taxis et un cri de cœur à l’endroit des autorités sont les inquiétudes des principaux concernés.
Un calvaire, c’est ce que vivent les conducteurs de taxi et leurs passagers sur le tronçon Cosa-Matoto via la cité CBK. Des grands trous remplis d’eau, difficile de les repérer à distance, renvoient régulièrement les voitures dans les garages de dépannage. Ce conducteur de taxi nous explique :
« Ça nous cause assez de problèmes, nos véhicules sont toujours gâtés. Quand il pleut en abondance, nous ne pouvons pas passer puisque la route sera bloquée. Il y’a des endroits où l’eau stagne, quand la voiture y descend et qu’elle s’éteigne tu vas souffrir. En cette saison pluvieuse, nos souffrances sont très énormes que les bénéfices. Car nous sommes régulièrement au garage. »
La saison des pluies a davantage empiré cette dégradation et le parcours de ces taxis est considérablement réduit. Ibrahim est aussi conducteur de taxi :
« Avant les grandes pluies, c’est-à-dire pendant la saison sèche, on pouvait parcourir ce trajet 10 fois par jours voir même 11. Mais, actuellement quand je travaille du matin au soir je peux atteindre difficile 7 voyages, par ce que l’état de la route est complétement dégradé. »
Pour résoudre définitivement ces différents problèmes liés à ce tronçon quotidiennement fréquenté par un grand nombre de citoyens, les conducteurs lancent un cri de cœur.
« Je demande aux autorités de nous venir en aide, une assistance de la part de l’état va nous soulagés. Pour mettre fin à nos calvaires, l’état doit tout faire pour reconstruire ces deux routes à savoir : Cité-Cosa et Somparéyah-Matoto. Certains véhicules seront garés par les conducteurs à cause du mauvais de la route. Pourque nous ayons la paix du cœur il faut que nos routes soient dans de bon état. »
A signaler que le calvaire des usagers dudit tronçon, commence à partir de leur gare routière de Cosa où les taxis sont stationnés sur une surface totalement boueuse.
Aly Sané