Sélectionneur de l’équipe nationale depuis l’humiliation du Syli au Maroc (score 4-1) dans les éliminatoires pour le mondial Qatar 2022, Kaba Diawara épaulé par Mandjou Diallo a dirigé sa première rencontre ce vendredi 12 novembre au stade Général Lansana Conté de Nongo en tant premier responsable de l’équipe nationale.
Après cette rencontre sans impact (score 0-0) qui a opposé la Guinée à la Guinée Bissau pour la cinquième journée des éliminatoires du mondial, l’ex-international guinéen a défendu sa cause à tête d’équipe. Malgré le match nul l’ex-attaquant pense avoir retrouvé le fond de jeu, l’un trésor qui faisait la beauté du football guinéen.
« On n’avait un fond de jeu mais on n’a pas été réaliste. Après on a marqué un but qui a été refusé, mais pour moi il y avait but. J’ai envie de contribuer et amener l’équipe à la CAN et faire des grandes choses, je suis un guerrier et je demande à mes joueurs d’être aussi des guerriers. Mais la décision ne m’appartient pas » a souligné Kaba Diawara en conférence de presse d’après match.
Ces arguments sont-ils suffisants pour avoir la confiance de la fédération guinéenne de football, surtout lorsqu’on joue contre Guinée Bissau ? Je n’y crois pas trop.
Pour être plus convainquant le duo Kaba Diawara-Mandjou Diallo doit faire mieux contre les lions de l’Atlas, déjà qualifiés, lors de la sixième et dernière journée prévue au Maroc le 16 novembre prochain.
Abdoulaye Camara
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