Le mouvement syndical en Guinée a longtemps été un pilier dans la lutte pour les droits des travailleurs et l’amélioration des conditions de travail. Cependant, récemment, il semble avoir été entraîné dans une spirale de manipulation politique et de mauvaise foi, ce qui a conduit à une grève générale illimitée jugée inopportune dans un contexte particulier.
« Manipulation Politique »:
Le mouvement syndical, autrefois indépendant et dédié aux intérêts des travailleurs, semble désormais être sous l’influence de certains politiciens cherchant à servir leurs propres agendas. Ces politiciens ont exploité les frustrations légitimes des travailleurs pour alimenter leurs propres ambitions politiques, détournant ainsi le mouvement syndical de son objectif initial.
« Mauvaise Foi »:
En outre, il est regrettable de constater que certains leaders syndicaux semblent agir de manière malhonnête et opportuniste. Au lieu de rechercher des solutions constructives et de négocier de bonne foi avec les autorités, ils ont choisi de radicaliser leurs positions et de recourir à des tactiques de confrontation, sans tenir compte des conséquences néfastes pour l’économie et la population dans son ensemble.
« Grève Générale Illimitée »:
La décision d’entamer une grève générale illimitée dans un contexte particulier est non seulement inopportune mais aussi dangereuse. En période de crise économique ou politique, une telle action peut aggraver les difficultés déjà existantes et porter préjudice à l’ensemble de la société. Plutôt que de chercher des solutions concertées et progressives, une grève générale illimitée ne fait qu’exacerber les tensions et compromettre davantage le bien-être des travailleurs.
« Conséquences Négatives »:
Cette grève générale illimitée risque de paralyser l’économie du pays, affectant non seulement les entreprises et les investisseurs, mais également les citoyens ordinaires qui dépendent de leurs emplois pour subvenir à leurs besoins. De plus, elle pourrait créer un climat d’instabilité sociale et politique, compromettant ainsi les perspectives de développement et de progrès pour la Guinée.
Il est impératif que le mouvement syndical guinéen retrouve son indépendance et sa crédibilité en tant que défenseur des intérêts des travailleurs, loin de toute manipulation politique et de toute mauvaise foi. Plutôt que de céder aux pressions politiques, les leaders syndicaux devraient œuvrer en faveur du dialogue et de la coopération, afin de trouver des solutions durables et bénéfiques pour l’ensemble de la société guinéenne.
Par Oumar THIAM/activiste de la société civile guinéenne et Coordinateur du CERAG.