Le président de l’Assemblée nationale taclé dans son propre camp et les politiques interviennent

L’Assemblée nationale guinéenne est en proie à une grogne de certains députés qui accusent le président de l’institution d’attribuer des contrats de façon irrégulière. Amadou Damaro Camara signerait des contrats gré à gré et attribuerait des marchés à ses parents et à ses proches sans aucun appel d’offre.

Cette situation a fait réagir la classe politique. Ce Jeudi, le président de l’UPG demande l’ouverture des enquêtes sur le sujet. C’est une chose inattendue qui se produit. Considéré comme un des grands architectes du troisième mandat, Damaro CAMARO est visé par une fronde à l’assemblée nationale de certains éléments de son propre camp. Certains députés l’accusent de passer des contrats gré à gré et attribuerait des marchés à ses parents et à ses proches sans aucun appel d’offre.

Jacques BONIMY, leader de l’UPG et allié du président de l’ufdg dit ne pas être surpris : « Cette situation ne nous surprend parce que qu’aucune institution en Guinée n’évolue sans qu’il n’’ait des problèmes. Problème soit créer par des personnes, problèmes soient dû à la façon de gérer l’institution ». Mais pour ce présent cas, c’est un sujet exceptionnel puisqu’il concerne le président d’une des plus grandes institutions dans une démocratie. Jacques BONIMY demande des enquêtes au tour du sujet : « une institution se gère dans la transparence. Des cas comme ça quand on est dans Etat sérieux, il s’agit d’envoyer une inspection là-bas. Tous les fond de l’Etat peuvent être contrôlé », indique-t ’il.

Les biens de l’Etat doivent être sauvegardé indique l’opposant. Mais l’ancien commissaire de la CENI défend toute manipulation pour déstabiliser l’institution :

 « Nous nous voulons gouverner dans la transparence et dans l’équité. Et que les biens de l’Etat soient sauvegardés. L’assemblée utilise les fonds de l’Etat. Mais ce qu’on condamne, il ne faut que des personnes ne soient manipulées pour déstabiliser l’institution ».

En plus de la gestion opaque, le président de la 9ème législature guinéenne est accusé de tenir l’assemblée en toute monarchie.

Yacine DIALLO

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