Le secrétaire général du Sppg est inculpé et conduit en prison

Le secrétaire général du Syndicat de la presse professionnelle est accusé ce lundi, 22 janvier 2024 pour manifestation non autorisée et conduit en prison à la maison centrale de Kaloum. Il a été entendu par le juge d’instruction du tribunal de première instance de Dixinn. Le général Pendessa a été interpellé vendredi dernier. Le SPPG appelle à sa libération et prévoit des mouvements de contestation à la fin du mois. Son avocat dénonce une pratique rétrogradée.

La vérité triomphera, c’est la phrase prononcée par le syndicaliste Sékou Djamal Pendessa après son inculpation.  Plus de 5 heures d’audition, finalement le juge d’instruction a retenu plusieurs charges contre le journaliste. Il est désormais poursuivi pour manifestation non autorisée, publication des données de nature à troubler l’ordre public et la sécurité.

Maitre Salifou Beavogui son conseillé déplore la décision et estime que la pratique est rétrograde. Il promet de se battre pour la tenue rapide du procès car il est convaincu face à un juge que son client sera simplement relaxé.

De nombreux journalistes se sont mobilisés au tribunal pour exiger sa libération. Ils avaient tous des affiches du syndicaliste où on pouvait lire Libérez Pendessa. Après la décision du juge d’instruction, le bureau du Sppg dénonce une déclaration de guerre.

Le syndicat de la presse professionnelle appelle à une mobilisation pour stopper les tentatives de musellement de la presse. Il prévoit un mouvement le 30 janvier prochain.

Bien avant cette décision, le ministre des droits de l’homme Charles Wright s’est adressé aux journalistes en les invitant à une rencontre.

Yacine DIALLO

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