Deux personnes sont blessées Samedi nuit à l’occasion d’une visite inopinée des agents des forces spéciales dans les locaux du groupe Djoma Medias. Cette situation a indigné le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée.
Le SPPG dénonce une allure liberticide que commence à prendre la transition militaire en cours et menace d’organiser des sit-in et manifestation contre les bavures contre la presse ces derniers temps. C’est une nouvelle indignation en moins d’une semaine que traverse la presse privée en Guinée depuis l’investiture du chef de l’Etat.
Ce samedi 9 octobre des éléments des forces spéciales ont fait irruption dans les locaux du groupe de presse Djoma media pour « rechercher des véhicules appartenant à l’Etat ». Deux personnes ont été blessées au cours des altercations entre la sécurité du groupe et les éléments cagoulés venus sans mandat de perquisition au siège du media.
Cette attitude des forces spéciales est qualifiée de liberticide par le syndicat des professionnels de la presse de Guinée. La structure condamne une allure inquiétante depuis l’investiture du président de la transition le colonel Mamady DOUMBOUYA.
Le SPPG indique avoir adressé des courriers aux responsables du CNRD pour dénoncer ces attitudes et exprimer leur préoccupation. La structure estime que ces agissements contre la presse surtout privée « replongent les mémoires dans les années sombres des régimes dictatoriaux ».
Le SPPG rappelle les locaux d’un média sont inviolable et empêcher les journalistes de faire leur travailler doit cesser :
« Le SPPG prévient que si les actes d’atteinte à la liberté de la presse se répètent, qu’il déclenchera une série de protestation notamment des sit-in, manifestation de rue et va même demander aux journalistes de boycotter les activités du CNRD. »
Yacine DIALLO
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