Les assises nationales ont été ouvert ce 12 Avril dans le pays. L’objectif est de recueillir des témoignages des citoyens sur l’histoire du pays de l’indépendance à nos jours. L’occasion permettra au pays d’avoir une histoire commune de la Guinée, des événements qui ont rendu certains victimes et d’autres coupables de violences. Mais le problème, de nombreux acteurs politiques dénoncent ces assises qui pour eux est une simple perte de temps.
Ces détracteurs croient que la transition ne devrait se mêler à tout. Ils fondent leurs positions en disant que des questions sérieuses et complexe existent que les nouvelles autorités devraient s’atteler au lieu de parler de réconcilier des guinéens qui ne sont pas en conflit.
Autres catégories de politiques sont conscientes que le tissu social guinéen est fracturé et les guinéens ont besoin d’un tête-à-tête pour se parler et de réconcilier. Ces derniers s’opposent à l’idée de boycotte des assises nationales.
C’est dans ce contexte que les nouvelles autorités ont procédé au lancement des travaux des assises nationales à Conakry officiellement le 22 mars dernier par le président de la transition. Les activités de contact avec les citoyens dans des villes du pays sont entamées comme ici dans la capitale, à Mamou, à Labé, à Siguiri… un peu partout sur le territoire.
Après ces échanges entre guinéens dans la Guinée profonde, chaque comité préfectoral des assises va rédiger un rapport local et qui sera transmis au comité national des assises à Conakry avant le 20 Avril. Le rapport final sera présenté au président de la transition plus tard que le 29 avril prochain.
Mais lancées les activités des assises nationales dans une condition de conflit d’idée est une mauvaise décision. Cette méthode ressemble à celle de l’Afrique d’indépendance. Si l’Afrique est mal partie à cause de la no préparation des chefs qui devaient conduire la destinée du pays, ces assises également ont mal démarré à cause de la non-participation d’une franche importante de citoyens.
Dans les villes de Mamou, Siguiri, les deux principaux partis du pays, le Rpg arc en ciel et l’Ufdg, ont boycotté l’ouverture des assises à ce niveau. Tout porte à croire que cela va impacter la réussite de la mission des délégués à l’intérieur du pays. Car ces deux formations politiques regorgent un poids important pour la conduite normale de travaux de contact avec les citoyens.
Car avant tout, les mêmes citoyens qui devront être rencontrés sont des militants soient de l’Ufdg ou du Rpg arc en ciel. Vu cette réalité, ces citoyens n’auront aucun choix si ce n’est pas suivre le mot d’ordre de leur formation politique.
Qu’est ce qui aurait dû se faire pour alors favoriser la réussite des assises nationales ?
Les nouvelles autorités devraient d’abord se rassurer de la participation de toutes entités citées dans ce processus. Surtout, deuxièmement, il devait initier des rencontres avec ces entités, qui ne voient aucune opportunité de tenir des assises comme une priorité, pour chercher à les convaincre.
Mais pour l’instant, rien n’est encore trop tard, l’Etat peut et devrait dans le respect de la valeur d’inclusion de tous les fils et filles du pays dont il vante, faire appel à ces détracteurs des assises nationales trouver un déblocage même s’il faut avec un consensus sur certaine question liée à la conduite de la transition. Il faut noter que nombreux acteurs politique réclament la fixation de la durée de la transition.
Yacine DIALLO
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