Les vendeuses du marché Enco-5 plaident les autorités de les aider à avoir des places à l’intérieur de ce lieu de négoce. Ces femmes qui, pour la plupart supportent les charges familiales sont contraintes de déambuler dans le marché ou s’arrêter à l’extérieur empêchant par parfois la circulation.
Vivant au jour le jour, les vendeuses du marché Enco-5 à l’image des autres disent souffrir en cette période de cherté de la vie. Elles n’ont pas eu de places depuis qu’elles ont été déguerpies. M’mah qui vend des condiments comme la plupart d’entre elles, ne donne pas sa langue au chat. « Nous sommes là en train de vendre, mais ça ne marche pas du tout. Nous n’avons pas de places et nous devons nourrir nos enfants. C’est vraiment cher en ce moment » dit-elle.
« Il n’y a pas de marché à l’heure-là. C’est vrai que nous sommes sur la route ici, mais nous leur demandons le minimum qui est de nous laisser là en attendant. Nous sommes conscientes que nos vies en dépendent, nous leur demandons cette doléance » ajoute pour sa part Aminata Sylla.
Avec ces mots de lamentations, Fatou Sylla appelle le Gouvernement à penser à leur situation qui va de mal en pis. « Tout l’intérieur du marché est rempli. Nous demandons au Gouvernement de nous aider à avoir des places dans le marché. Nous vendons pour nourrir nos enfants. Comme on n’a pas de places, on fait le tour du marché et on revient ici » lance-t-elle.
Mohamed Lamine Touré