Les ennuis pour les membres de l’UFDG et de l’ANAD ne semblent pas finir aussitôt. Après la signature de la nouvelle charte politique de l’alliance pour l’alternance et la démocratie, deux de ses leaders en l’occurrence Kéamou Bogola Haba et Thierno Yaya Diallo ont été arrêtés et conduit à la DPJ.
Pour Diabaty Doré l’un des vice-présidents de l’ANAD le président de la république est le commanditaire de ces arrestations :
« Monsieur Alpha Condé ne veut pas voir une personne autour d’Elhadj Cellou. C’est ça qui lui fait mal. Et voir encore une vingtaine des partis politiques venir autour de Cellou Dalein pour dire c’est toi notre président. C’est toi qui es élu pour les guinéens et nous avons confiance en vous et nous continuons le combat pour libérer le peuple de Guinée, ça lui fait mal. » a expliqué le président du parti Rassemblement pour la République. Ce leader qui dénonce le mode d’arrestation des citoyens dans le pays, affirme que l’accusation des propos subversifs n’est qu’un prétexte pour arrêter ces leaders. » Si nous avons une justice réelle aujourd’hui c’est la convocation d’abord que tu envoies. Ils ont dit qu’ils tenu des propos subversifs (…) la rencontre d’hier, la seule personne qui a parlé c’est le président Cellou Dalein. Personne n’a tenu un mot là-bas hier. Tout ça là c’est une intimidation n’y a pas de propos subversifs. » a rajouté Diabaty Doré.
Les membres de la structure se réjouissent de la libération de Thierno Yaya Diallo le président du parti Guinée en Marche, mais Kéamou Bogola Haba, responsable de communication de l’ANAD reste toujours détenu à la direction de la police judiciaire et il est accusé d’atteinte aux intérêts de la Nation, Rébellion et offense au chef de l’Etat.
Abdoulaye Camara