Dans la perspective du mois de ramadan, de nombreux citoyens expriment leurs inquiétudes sur les conditions de vie des fidèles musulmans. Malgré l’annonce de la réduction concernant les denrées de premières nécessités dans les marchés par le gouvernement, les prix restent encore intacts. Les citoyens craignent de passer un ramadan dans des conditions difficiles dû à cette cherté de vie.
« C’est difficile quand même ».., pratiquement tous les guinéens prononcent les mêmes mots. Cherté de vie, perte du pouvoir d’achat, l’inquiétude des guinéens est grandissante. Alhassane CAMARA décrit son calvaire : « Mon inquiétude vraiment le marché est cher. Si le sac du riz est à 330 000 Gnf et que tu as un salaire de 500 mille comment vas-tu t’en sortir ? C’est difficile. Que le gouvernement nous aide vraiment et les commerçants réduisent les prix aussi de Conakry à Yomou ».
Dans les marchés, les prix des denrées alimentaires sont chers et aucune diminution n’a été constatée sur les produits comme le riz, l’huile, le sucre comme l’a demandé le gouvernement. Chérif Nasser revient du marché elle témoigne : « L’huile n’a pas diminué et ce n’est pas facile d’avoir de l’argent en ce moment ».
Vafing Camara trouve cette cherté de la vie difficile. Son inquiétude grandit surtout avec l’arrivé du ramadan : « Dès que le ramadan commence, les commerce augmente les prix. Je souhaite que le gouvernement puisse contrôler les marcher pour contrainte aux commerçants de diminuer le prix ».
Le gouvernement avait ordonné de baisse du prix du riz, de l’huile, du sucre principalement mais cette baisse reste encore sur papier.
YACINE DIALLO
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