Un jeune migrant de 19 ans qui revient de l’Algérie a été présenté ce mercredi à la presse comme présumé violeur d’une fillette de deux ans. Les faits se sont déroulés dans le quartier jean Paul 2, commune de Ratoma. Il nie les faits et selon ses explications, il n’a jamais eu l’idée d’avoir des relations intimes avec la victime. «On était au centre de l’OIM. Il y a une petite fille qui était là-bas, le premier 1er jour que j’ai fait, j’ai acheté un yaourt, avec lequel je faisais ma rupture parce que j’étais en jeûne et elle était en train de pleurer ainsi j’ai pris le yaourt je lui ai donné. Le 2ème jour, je suis parti avec un ami pour acheter de la nourriture et la petite a couru derrière nous. Donc, je l’ai pris et je lui ai donné un yaourt, après on est revenu. Après cela, on m’a demandé pour une histoire de viol. Je ne l’ai pas violé» s’est défendu le mis en cause.
L’Office de protection de l’enfance, du Genre et des mœurs a des doutes sur ces explications. Selon le chef du département genre et enfance à l’OPROGEM, le rapport du médecin légiste dit autre chose. «La famille de la victime, munie de leur plainte s’est présentée devant nous pour que nous puissions engager une procédure judiciaire. C’est suite à cela que la fille victime a été référée à la médecine légale et a été entendue par après en présence de sa maman qui, nous a relaté les faits dans lesquels la fille a été victime. Le rapport médico-légal révèle d’autres cas qui sont accablants parce que cette fillette de 2 ans a effectivement été victime d’attouchements et il y a eu des lésions…et les médecins ont précisé que l’attouchement est récent» nous a confié le Commissaire Ibrahima Arifak.
Mohamed Lamine Touré, bonheurfmguinee.com