Après le communiqué conjoint du ministère de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile interdisant l’installation des barrages non autorisés sur toute l’étendue du territoire national, certains chauffeurs de taxi apprécient la décision.
Pour eux, cette mesure pourrait mettre fin aux arnaques dont ils sont quotidiennement victimes. Ils invitent les autorités à appliquer cette décision. Les chauffeurs, les passagers sont tous confrontés à des difficultés dans leur déplacement à cause de certains barrages non autorisés installé à travers les routes du pays.
Dans leur voyage, les Conducteurs sont ceux qui paient plus cher pour traverser ces barrages. Retards, payer de l’argent pour des infractions infondées disent-ils sont entre autres leur quotidien. Le barrage de Bawa, de Bangouya et celui de Km36 sont entre autres ceux qui sont autorisés désormais dans le grand Conakry. Une consolation pour les transporteurs :
« Nous sommes vraiment contents nous les chauffeurs par rapport a cette décision des autorités. Chaque barrage on paye de 10 à 20 mille et si on demande aux policiers de réduire, ils refusent catégoriquement » a expliqué Alpha Oumar Diallo, chauffeur.
A en croire les chauffeurs, la présentation des documents complets et valables ne suffit pas pour franchir ces barrages qu’ils qualifient d’arnaques. A cette occasion, ils demandent aux autorités d’œuvrer pour appliquer cette décision affirme pour sa part Diallo Thierno Sadou :
« Les barrages ne nous arrangent pas nous les chauffeurs, ça ne nous protègent pas des coupeurs de routes, eux qui sont arrêtés sur la route, ils nous demandent de l’argent même si nous disposons des documents complets. Ils ne nous demandent même pas de documents maintenant, Quand tu arrives, tu leur donnes de l’argent, ils te libèrent. Mais quand tu leur montres tes documents même s’ils sont valables, ils te donnent un reçu. Nous ce que nous demandons au gouvernement c’est d’appliquer cette décision pour mettre fin à ces barrages non autorisés. »
Le syndicat des chauffeurs à la gare-routière de Bambéto apprécie aussi cette décision des autorités mais il attend de voir l’effectivité sur le terrain avant de se prononcer.
Abdourahmane Bah