Des coalitions politiques se sont rencontrés ce Jeudi. L’objectif est de discuter sur le partage des places accordées aux partis politiques pour le CNT. Après l’ouverture des débats, Cellou Dalein, le président de l’ANAD a quitté les travaux sans attendre la fin. Cette rencontre des coalitions politiques est une recommandation expresse du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé. Les présidents des coalitions politiques du pays ou leurs représentants cherchent à s’entendre sur la répartition des 15 sièges alloués aux partis politiques dans le futur conseil législatif. L’ANAD présidé par Cellou Dalein DIALLO, la CPR de Faya Milimono, la COPED d’Ousmane KABA, la branche politique du FNDC constituée de l’UFR, le MoDeL et le PEDN, le RPG ancien parti au pouvoir.
Qui devront représenter les formations politique au futur CNT, cette question commençait à diviser les politiques chacun estimant remplir les critères pour siéger au nom des partis politiques. Comment éviter un blocus entre les acteurs sur cette question ? Les politiques devront tenter de résoudre cette équation avant le 22 Novembre prochain délai accordé pour la désignation des représentant au CNT ?
Ces formations politiques devront discuter donc analyser les tours et contours pour aplanir leur divergence. Les accords qui sortiront de ces travaux seront transmis au Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation. Comment le partage se fera ? Et quels critères pour désigner les représentants autant de questions qui devront être répondu par les coalitions et formations politiques. Jusqu’à 16h ce Jeudi, rien n’avait été arrêté dans les échanges dans un hôtel de la place à Ratoma. Vont-ils se baser sur le poids politiques pour partager les places ou vont-ils tout simplement diviser les places par coalition répertoriées ? Rien ne semble être certains vu déjà l’opposition de certains leaders sur ces deux critères.
Aucun consensus n’est trouvé dans la journée alors que Cellou Dalien DIALLO lui a quitté les lieux sans attendre la fin des travaux. Il justifie cette attitude par des occupations d’ordre personnel. Au même moment, Dr Ibrahima Sory Diallo de l’ADC-BOC a claqué la porte dénonçant le non-respect des accords préalablement définis sur le quota alloué aux différentes formations politiques.
Yacine DIALLO.