La reconstruction de la route frontière Sierra-Léone se poursuit mais les citoyens dénoncent la lenteur des opérations. Les usagers de cette route transfrontalière se plaignent de nombreuses difficultés comme les pannes de leurs véhicules et demandent à l’Etat d’accélérer les travaux pour qu’ils finissent avec leur calvaire
C’est en tout 75 km de distance qui doit être Elargis et reconstruit. Coyah-Forecariah-Pamelap est une route à vocation internationale reliant la Guinée à la Sierra Leone. Depuis plus de deux ans, les travaux de bitumage de la route Coyah-Pamelap est toujours en sentier.
Plusieurs réalisations sont en cours certes mais les travaux sont loin de s’achever. Les usagers expriment leur mécontentement Ansoumane CAMARA est conducteur de véhicule : « Nous sommes contents des activités sur le terrain mais les travaux sont lents. C’est mon véhicule. Nous avons bougé depuis Mardi, mais nous sommes obligés de rouler doucement pour éviter les pannes. La route est très importante parce que elle mène vers la frontières ».
Le projet vise la reconstruction de la route Coyah-Forecariah-Pamelap suivant les standards d’aménagement des routes Inter-Etats de la CEDEAO. Le but du projet est de contribuer au renforcement de l’intégration et du commerce sous-régionaux.
Mais en attendant la fin des travaux, les riverains passent leur quotidien sous la poussière. Ousmane CAMARA déplore cette pollution de l’environnement : « IL y’a trop de poussière. Regardez ! Je viens d’arriver ici mais je suis fatigué par la poussière. Ils ont là ça fait plus de deux ans. Ils doivent accélérer les travaux pour finir avec cette route. C’est lent ».
Les travaux sur cette route sont exécutés par deux entreprises. L’une est chargée pour réaliser 35km et l’autre 40km.
Yacine Diallo