Transition : La junte Malienne recule face à la pression internationale

Les putschistes maliens face à la pression internationale

Les autorités maliennes ont annoncé la création d’un mécanisme de concertation avec la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest. La junte a fait l’annonce dans un communiqué publié mercredi 9 février. Ce cadre d’échange devra faciliter les pourparlers entre le Mali, la Cédéao et l’Union africaine en vue d’adopter « un chronogramme consensuel » de la suite de la transition malienne.

Le Mali apparemment mesure l’ampleur des sanctions économiques. La Junte a décidé finalement, après un mois depuis que les sanctions de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest ont été prises contre le pays et de leurs dirigeants que le dialogue soit établi entre le Mali et les institutions internationales. C’est pour cela que la junte à donner l’ordre pour qu’un groupe de dialogue au niveau ministériel soit institué.

La rupture entre la Cédéao et les autorités de transition est accentuée à cause de la durée de la transition fixée à 5 ans par les militaires justifiant cette position par la mise en œuvre de réformes de sécurité qui sont fixées comme priorité. Pour l’organisation sous-régionale, cette proposition est trop longue. Aujourd’hui le pays est sous embargo. Même si les effets ne se ressentent pas maintenant mais si les sanctions se prolongent selon les économistes, le pays aura des problèmes.

Donc la junte malienne ne souhaite pas arriver à ce niveau et tente d’amorcer une désescalade avec l’organisation sous-régionale. Les ministres maliens de l’Administration territoriale, de la Refondation et des Affaires étrangères sont chargés de mener les négociations.

Yacine DIALLO

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