Verdict dans le procès des violences intercommunautaire le regret des fils de Macenta

Mamady Onivogui, président du mouvement Elazologa

Après un an de détention préventive et des condamnations sévères pour certains prévenus suite aux violences intercommunautaires survenues à Macenta en 2020, les fils leaders de la localité appellent à la cohésion sociale. C’est le cas de Dr Mamady Onivogui du mouvement ELAZOLOGA.

Le procès ouvert le 30 décembre dernier a connu son dénouement ce mardi 25 janvier 2022 au tribunal de première instance de Macenta. La majorité des prévenus ont été renvoyés à des fins de poursuite par le président du tribunal et ordonne leur libération. Malheureusement certains innocents sont morts en prison. Chose que déplore Mamady Onivogui.  Malgré que certains se soient innocentés et d’autres ont écopé des lourdes peines allant de 6 mois à 30 ans le président du mouvement ELAZOLOGA affirme qu’il n’y a eu aucun gagnant dans ce dossier car ce sont les fils de Macenta qui ont tout subit.

« Plus jamais ça à Macenta par ce que les violences intercommunautaires n’arrangent personne tous les crimes commis c’est contre vos propre frères. Et en fin de compte vous voyez ce que ça donne. C’est ce qu’il faut voir loin et dire aux gens de cesser. J’invite donc les habitants de Macenta pourquoi pas de la Guinée, en cas de problème aller à la justice comme ça la vérité peut jaillir au lieu de vous entretuer. » a conseillé Mamady Onivogui.

Malgré des innocents ont passé un an en prison et d’autres y sont morts, les victimes ne compte pas introduire une demande d’indemnisation. Car pour ce leader et fils de la localité aucune victime n’a jamais été indemnisée en Guinée.

Abdoulaye Camara

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