La nouvelle manifestation du FNDC de ce 17 aout 2022 a, à son tour, enregistré des cas de morts et des blessés sur l’axe. L’OGDH, Organisation Guinéenne de Droits de l’Homme déplore ces cas de morts et blessés à chaque manifestation dans le pays. Selon le président cette ONG de défense de droits de l’homme, les autorités de la transition n’ont pas honoré leur engagement celui de respecter les droits de l’homme pendant cette transition. A en croire l’OGDH, les victimes sont touchées après le passage du cortège du président de la transition, qui a fait un tour sur l’axe en plaine journée de manifestation.
Dans un entretien accordé à Bonheur FM, Souleymane Bah, président de l’ONG affirme que face à ces différentes tueries il est impératif de porter plainte contre l’Etat guinéen. « Il faut qu’on porte plainte contre l’Etat guinéen. C’est évident si nous ne le faisons pas, nous n’aurions pas fait notre devoir. Ce coup d’Etat nous avons tendance à croire que ce n’est pas un coup d’Etat en réalité. Le coup d’Etat n’a été que de façade. » a expliqué le président de l’OGDH.
La Guinée renouera-t-elle avec ses manifestations et ses décomptes macabre comme de par le passé ? C’est aujourd’hui l’inquiétude pour bon nombre des guinéens. Parlant des anciennes plaintes liées aux crimes commis dans les anciens régimes, Souleymane Bah président de l’Organisation Guinéenne de Droits de l’Homme estime que la justice guinéenne est toujours à la solde de l’exécutif.
Abdoulaye Camara
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