Wanindara : Des agents accusés d’avoir cassé le bras d’un citoyen

Les derniers mouvements qu’a connu la capitale continuent à enregistrer des victimes. Ce vendredi des éléments mixte, composés de la police et de la gendarmerie ont été accusé d’avoir cassé le bras droit de Barry Ousmane. La victime est tombée dans les mains des forces de sécurité alors qu’il rendait visite à l’un de ses proches. Ce vendredi, assis sur une natte, la victime nous relate sa mésaventure.

« C’est après la prière de vendredi que j’ai décidé d’aller rendre visite à un proche. J’étais à quelques mettre de chez lui quand je suis tombé sur des éléments de forces de sécurité qui m’ont arrêté et m’ont demandé de me présenter. J’ai fait sortir ma carte d’identité et entre temps, un agent m’a dit de lui donner mon téléphone j’ai répondu en disant pourquoi donner mon appareil alors que je n’ai rien fait. Subitement cet agent m’a tapé avec l’arme qu’il détenait et en suite il m’a terrassé. C’est dans ça que mon téléphone est gâté et ils m’ont ensuite embarqué dans le pick-up. Une fois dans le pick-up, j’ai constaté que mon bras droit ne faisait qu’enfler et j’ai montré aux agents. Quand ils ont compris que mon bras est cassé, ils m’ont rendu le téléphone et m’ont libéré » Explique-t-il

Le bras droit d’Ousmane Barry certes cassé, mais même les auteurs ont regretté l’acte indique-t-il « Quelques agents ont déploré ce qui m’est arrivé et ont dit à celui qui a fait l’acte qu’il ne devait pas le faire mais c’était déjà trop tard » a renchéri la victime.

Ousmane Barry qui a passé la nuit à l’hôpital déplore ce qui lui est arrivé aussi. Il demande aux autorités de sensibiliser les agents sur le comportement à adopter en marge des manifestions.

Abdourahmane Bah

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