Les associations de presse et syndicat souhaitent que la Guinée soit dotée de textes de lois qui sanctionnent sévèrement les atteintes portées à la presse. Ils se sont exprimés ce Lundi devant les conseillers nationaux à l’occasion de poursuite des débats d’orientations sur la constitution. Une dizaine de proposition a été faite par les journalistes.
Le Sppg, l’Urtelgui, le Ramigui, ou encore l’Aguipel, syndicat et associations de presse ont fait des propositions au CNT et aux institutions nationales. Le syndicats des professionnels de la presse de Guinée s’est accentué sur la protection de la presse. Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG a égrainé 12 propositions parmi lesquelles la proposition d’inclure des textes de lois serves contre ceux qui sont responsables d’atteintes à la liberté d’expression
Ce journaliste n’a occulté les dérives de ces confères. Il a profité de l’occasion pour appeler les professionnels des médias au respect de l’éthique et de la déontologie.
Amadou Tham Camara, président de l’Union des radiodiffusions et télévisions guinéennes, lui, a proposé de prévoir le poste de vice-président dans la constitution. Il a souligné en cas de pouvoir le président de l’assemblée est souvent éloigné pour assurer l’intérim. Cela permettre dit-il de combler le vide quand il y a vacances de pouvoir.
Pour la crédibilisation des élections à venir et pour éviter les conflits post-électoraux, les patrons de presse souhaitent que ça soit institué dans la Constitution, une synergie des médias pour publier les résultats des votes affichés devant chaque bureau de vote.
Yacine DIALLO
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