Le secrétaire général de la FESATEL, fédération syndicale autonome des télécommunications déplore les conditions de vie des employés des sociétés de téléphonie mobile en Guinée. Abdoulaye Barry affirme que sa structure syndicale se bat régulièrement pour obtenir des améliorations mais avec la pression fiscale sur ces entreprises, les travailleurs obtiennent difficilement gain de cause.
Comparativement aux employés des sociétés de téléphonie mobile dans les autres pays de la sous-région, ceux de la Guinée mènent une vie de clavaire. C’est ce qu’affirme Abdoulaye Barry, secrétaire général de la FESATEL, fédération syndicale autonome des télécommunications. Il indique que depuis plusieurs années, son syndicat se bat pour amener les employés du secteur de la télécommunication au même niveau que ceux de la sous-région. Mais malgré ces efforts fournis, le secrétaire général de la FESATEL affirme qu’ils sont bloqués dans leur démarche avec la pression fiscale. « La pression fiscale est défavorable. Elle est en train aujourd’hui de freiner les augmentations. Elle est en train de tuer l’emploi. 64% du chiffre d’affaires des sociétés de téléphonie partent dans la pression fiscale. La situation qui est là aujourd’hui, la pression fiscale ne permet pas de faire d’augmentation. Aucun syndicaliste de par le monde ne peut obtenir quelque chose pour les travailleurs avec cette pression fiscale » a expliqué Abdoulaye Barry.
Pour rappel, cette annonce du secrétaire général de la FESATEL intervient à un moment où ils sont en grève perlée depuis un bon moment.
Mohamed Lamine Touré, bonheurfmguinee.com