Longtemps réclamé par les politiques depuis la prise du pouvoir par les militaires, le président de la transition Colonel Mamady Doumbouya a, dans un décret lu le mercredi 06 avril 2022, créé un cadre de concertation inclusif. Un espace d’échange et d’information entre les autorités et les forces vives de la nation.
Ce cadre de concertation est placé sous l’autorité du MATD. Si le choix des représentant des entités qui la compose n’inquiète pas les politiques qui ont un représentant par coalition, c’est le contraire pour les autres entités. C’est le cas par exemple des structures faitières de la société civile. Selon Oumar Thiam vice-président du COJELP, dans un entretien accordé à notre rédaction, le choix des représentants de la société civile de créer un désaccord.
« Ça va être un sérieux problème. Les cinq places attribuées à la société civile c’est peu. Et malheureusement les grandes plateformes très anciennes vont se retrouver en catimini pour essayer de choisir les membres qui vont représenter la société civile. C’est ça aussi le problème. Ce que nous préconisons comme solution, il faut omettre les organisations qui ont été représentées au CNT pour donner la chance aux structures qui n’ont pas été représentées au CNT d’aller au cadre concertation inclusif » a suggéré cet acteur de la société civile.
Autre structure où le désaccord est apparent c’est au sein des centrales syndicales où seulement trois membres sont attribués.
Abdoulaye Camara
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