Le projet a coûté 156 milliards de francs CFA, selon la présidence, soit environ 237 millions d’euros. Le complexe, qui peut accueillir 50 000 personnes, a été construit en moins de deux ans par l’entreprise turque Summa, situé à Diamniadio en banlieue de Dakar. L’occasion d’une fête populaire, malgré des bousculades. Un événement également diplomatique et politique.
Le président Macky Sall et ses homologues Recep Tayyip Erdogan de Turquie, Paul Kagame du Rwanda, Adama Barrow de Gambie et George Weah du Liberia échangent quelques passes au milieu du stade, symbole d’un événement « panafricain » pour Patrice Motsepe président de la confédération africaine de football : « C’est un jour historique pour le football africain ! Tous les présidents qui sont ici nous encouragent pour le développement de l’Afrique. »
Sport, outil diplomatique
Le sport, un outil de diplomatie mais aussi d’unité nationale pour le président Macky Sall, qui a rendu hommage à son prédécesseur Abdoulaye Wade, malgré des tensions sur le cas de son fils Karim Wade : « Les vertus rassembleuses du sport nous rappelle que nous sommes une seule et même nation. C’est pourquoi j’ai décidé de donner le nom du stade à mon illustre prédécesseur, le président Abdoulaye Wade. »
Un hommage rendu aussi aux récents champions d’Afrique par le président de la FIFA, Gianni Infantino : « C’est véritablement l’un des plus beaux stades que j’ai vus, pas seulement en Afrique, mais dans le monde entier. Bravo ! Vive le football, vive le Sénégal champion d’Afrique ! Sé-né-gal ! »
« Ça va chauffer deh ! »
Le stade abritera le match retour Sénégal – Égypte des éliminatoires de la Coupe du monde le 29 mars prochain. « Ça va chauffer deh ! », dit un supporter. Qui va l’emporter ? « Ce n’est pas une question ! Nous sommes champions d’Afrique. »
Avec Rfi
Discussion à propos de cepost