Les autorités ont-elles installé les fours modernes en Guinée au détriment des boulangers traditionnels ?

Les actions en disent long. L’octroi des fours modernes à d’autres personnes en dehors des boulangers traditionnels du pays n’est pas apprécié par les responsables de l’union des boulangers et pâtissiers de Guinée. Selon certains responsables de l’union cette attitude des autorités du pays est une trahison du protocole d’accord signé entre le gouvernement et l’union des boulangers. Plusieurs fours sont installés à Conakry et dans certaines préfectures de l’intérieur. Donc pour le président de l’Union nationale des boulangers Elhadj Alpha Oumar Sacko ces installations sont injustes. «Conakry avec certaines préfectures telles que Mandiana, Kankan, Nzérékoré les boulangers nous ont signalé il y a eu des fours là-bas. Donc c’est des fours qui étaient déjà promis à nous. Lorsque les fours étaient devant le palais. Il y avait six à huit fours là-bas donc on avait visité les fours avec monsieur le président de la République. Nous on pensait avoir les fours comme les autres. Mais à notre fort étonnement on a vu les fours avec d’autres. C’est qui nous étonne.» a explique le président de l’union avant de poursuivre en ces termes «Ils sont en train de fabriqué des boulangers. Dans ce mois de ramadan il y a eu deux groupes qui sont formés dans les industries que ça soit moulin d’Afrique ou moulin de Conakry. Lors que les boulangers nous ont informés nous sommes partis voir. Ils ont pris des gens vers Kankan, Faranah pour les former. Je vais dire aux amis boulangers de rester calme. Nous allons voir s’ils vont former un autre groupe à notre place. Là on va réagir par ce que nous sommes des guinéens. Nous ne sommes pas des burkinabé ou des maliens. Tout ce qu’on a subi on pensait qu’on était avec le gouvernement c’est maintenant qu’on se rend compte que le gouvernement ne considère pas les boulangeries traditionnelles» a en fin déploré Elhadj Alpha Oumar Sacko qui n’accuse personne d’avoir promis sur des médias du pays de pour vendre le pain à 250 et à 500 fg dans les mois avenir.

A en croire le président de l’union nationale des boulangers et pâtissiers de Guinée aucun point du protocole d’accord signé avec le gouvernement, relatif au prix du pain à la veille du ramadan, n’est aujourd’hui respecté par les autorités du pays.

Abdoulaye Camara

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