L’humanité a célébré ce mardi la journée mondiale de la presse comme chaque 03 mai. En Guinée cette date est marquée par l’amélioration du classement mondial du pays en matière de liberté de la presse. La Guinée est classée 84ème placé mondiale de la liberté de la presse selon le rapport de la structure reporters sans frontière (RSF).
Le pays gagne alors 25 places au classement mondial. Un grand progrès des autorités d’un pays longtemps critiqué dans le secteur. Si ce classement donne satisfaction aux hommes des médias, ils mettent cependant l’accent sur les multiples manquements dans le domaine.
Travail sans contrat, salaire dérisoire ou sans salaires, ils sont nombreux les problèmes auxquels font face les journalistes en Guinée.
« Au niveau des conditions de vie et du travail c’est là où c’est catastrophique. Par ce que jusqu’à présent nos patrons nous traitent, je ne sais même pas comment qualifier ce traitement. En tout cas ce n’est pas digne d’un journaliste qui travaille ardemment, sept jours sur sept, je pense que c’est déplorable. Par ce qu’on n’a pas de contrat de travail, on n’est même pas payé, à certains endroits, avec le SMIG. » Déplore Sékou Djamal Pendassa secrétaire général du syndicat de la presse professionnelle de Guinée.
Pour résoudre les problèmes liés aux conditions de travail des journalistes en Guinée, le Syndicat de la presse professionnelle de Guinée, dit en train de travailler pour faire signer la convention collective aux patrons de presse.
Abdoulaye Camara
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